Sommeil et Réflexologie, deux amis !

Quoi de plus insaisissable que le sommeil ? En méditation guidée, on apprend que celui-ci est tel un animal sauvage ; plus vous souhaitez vous en approcher, plus il fuit.
Qui n’a jamais connu ces instants si compliqués où malgré la fatigue, on tourne et retourne dans son lit ; il s’en suit souvent des « ruminations », c’est à dire que l’on se met à cogiter sur tout, et surtout en mode « émotions négatives ».
APPRENONS A LE CONNAÎTRE :
Pourquoi dormons-nous ?
Le sommeil à plusieurs missions. Il permet d’assimiler ce qu’on a appris dans la journée. Il est aussi nécessaire au « classement » des informations, des expériences des émotions vécues.
Il met le corps au repos, allongé, les muscles se détendent en évacuant leur(s) tension(s), le cœur bat moins vite, la respiration est plus calme, la température du corps s’abaisse… En bref, le sommeil est là pour réparer notre corps et notre esprit des problématiques* physiques et psychologiques. (*problématiques n’a pas forcément une connotation négative)
Ce n’est pas parce que nous dormons qu’il ne se passe rien ! Au contraire, c’est le moment où notre organisme travaille pour nous ; le cerveau profite de notre repos pour intensifier d’autres de ses fonctions.
Intensification du renouvellement cellulaire de la peau, des os, des muscles…
Régénération des connexions cérébrales sollicitées dans la journée.

Par un ensemble de sollicitations complexes, il travaille pour améliorer la réponse immunitaire nécessaire à la lutte contre les infections.
Sécrétions hormonales…et bien plus encore !
Vous comprenez aisément que le sommeil est un état physiologique indispensable à une bonne santé physique et mentale.
Le sommeil, est régit par le cerveau, qui présente alors une activité différente en fonction de ses cycles. Un cycle est composé d’une phase de sommeil léger, sommeil profond, sommeil paradoxal. Et hop cela recommence !

AUTOPSIE D’UNE JOURNEE :
Le réveil sonne, mais bien avant qu’il vous rappelle que c’est l’heure de se lever, votre corps a déjà anticipé en sécrétant du cortisol (sécrété par les glandes surrénales, évoquées précédemment dans l’article sur le stress). Ici sa mission est stimuler la production d’énergie… hé oui, va falloir se bouger!
Pour que le cortisol puisse être sécrété, la mélatonine (hormone du sommeil) diminuera sa sécrétion quelques heures avant. Normalement, vous n’avez pas mangé depuis 12 h ; la ghréline va avertir le cerveau afin de déclencher la notion de faim (qui participe aussi à votre éveil).
Allez ! Là on est préparé ; les hormones thyroïdiennes sont au top, sécrétées par la thyroïde sous le contrôle de l’hypothalamus et de l’hypophyse.
Bon ! Il est déjà midi et la ghréline sécrétée par l’estomac, (et soutenue par le cortisol) annonce au cerveau que c’est l’heure de refaire le plein… puis une autre hormone, la leptine informera qu’assez de nourriture a été absorbée… vous n’aurez plus faim.
On reprend le travail (avec peut-être un coup de mou juste après le repas), mais vous allez sécréter de l’adrénaline et un peu de cortisol en soutien.
Enfin la journée touche à sa fin, les capacités de concentration déclinent, mais une sécrétion de testostérone stimule encore de l’énergie musculaire, c’est le bon moment pour aller courir, pédaler, nager d’autant qu’au bout de 30 minutes l’hypothalamus produira alors d’autres hormones comme les endorphines qui sont anti douleur, euphorisantes, anxiolytiques.
Si vous êtes alors physiquement fatigué, votre esprit, lui est plus serein.
La production d’adrénaline et de cortisol diminuent pour faire place à la sérotonine, relaxante, apaisante, elle précède la sécrétion de mélatonine qui préparera votre sommeil.
La mélatonine continue d’être sécrétée, c’est l’hormone top du sommeil. Elle est aussi sous la dépendance de la luminosité, mais elle a son propre rythme biologique.
D’autres hormones entreront dans la danse de votre nuit, la vasopressine, la leptine ; leurs buts sont de limiter l’élimination des liquides et d’éviter la faim durant le sommeil…
Puis la production de cortisol s’activera….et la boucle est bouclée.

Ce qu’il faut retenir de ce scénario est qu’il n’est pas le même pour tous. Certains auront besoin d’une sieste après le repas, d’autres ressentiront l’envie de dormir très tôt dans la soirée ou bien plus tard ; la trame est commune, mais nos hormones peuvent avoir un cycle qui leur est propre.
LA DETTE DE SOMMEIL :
Des évènements extérieurs, décalage horaire, travail de nuit, problèmes psychologiques, douleurs chroniques et/ou aiguës peuvent perturber ce cycle. La durée de sommeil diminue, de façon répétitive… créant une dette de sommeil. 1/4 des adultes sont en dette de sommeil. Il faudra plusieurs nuits pour combler la dette.*
*si les troubles persistent, consultez votre médecin.

SOMMEIL ET REFLEXOLOGIE :
Parmi les articles précédents, je vous ai déjà expliqué que la réflexologie est issue de la médecine chinoise, qui ne sépare pas le corps et l’esprit. Ce qui affecte l’un, affecte l’autre.
La réflexologie fait partie des alternatives naturelles ; elle a pour première mission de garder le corps en bonne santé. Mais, en général, en occident, quand on va bien … ça roule. Les rendez-vous sont pris quand cela ne va pas !
L’autre mission de la réflexologie est d’amener du bien-être, donc de la détente, de l’équilibre, de bannir l’excès ou le manque en rééquilibrant tout l’organisme.
Comme on a pu le voir le sommeil à sa carte routière, mais parfois on se retrouve face à une déviation !
C’est à ce moment-là que les séances de réflexologie peuvent aider à retrouver le chemin.
Grace à un bilan physique et émotionnel, à l’écoute de vos expériences de vie, de ce qui peut impacter votre sommeil, grâce au toucher des zones réflexes, le réflexologue en déduira une séance adaptée et personnalisée, sur les zones réflexes, des méridiens, des systèmes, des points de digito-pressions en vue de restaurer l’équilibre, d’apaiser et ramener un bien-être.
Le reste coule de source !

Karine PUECH-LOPVET

 

La réflexologie n’a pas vocation à réaliser un diagnostic et ne se soustrait pas à un avis médical. En cas de troubles persistants, consultez votre médecin.