Contrairement à ce que l’on peut penser, le stress n’est pas une «maladie du monde moderne» mais une réaction interne de l’organisme dont le but initial est de mobiliser rapidement toutes ses ressources pour affronter une situation ou la fuir. Tel un guerrier partant sur le champs de bataille, ou, en ce qui me concerne, détaler à vive allure devant un serpent ! Le corps mis en «alerte» mobilise des agents chimiques: adrénaline, cortisol… pour augmenter la fréquence cardiaque, la fréquence respiratoire, oxygéner le cerveau, nourrir les muscles… Une fois hors de danger, l’organisme peut se reposer; toutes les ressources mises à sa disposition lors de la survenue du stress, ont consommé énormément d’énergie. Le terme stress vient de l’anglais qui signifie «tension mécanique». Henri Laborit (auteur de L’éloge de la fuite) qualifie le stress tel que nous le vivons actuellement comme une «paralysie situationnelle», c’est à dire une inhibition de l’action puisque l’individu ne peut ni dominer la situation ni la fuir. Il reste figé avec les mêmes bouleversements internes que lorsqu’il affrontait un danger physique… Ici le danger n’est pas forcement physique, il est le fruit d’une perception qui affecte l’individu à un moment donné.
La bonne nouvelle dans tout cela: il y a aussi un stress positif (eustress) nécessaire à la mobilisation de nos ressources dans le but d’atteindre un objectif fixé.
Le stress tel qu’on le perçoit actuellement ne peut-être qu’occasionnel; dans ce cas, bien qu’ayant consommé beaucoup d’énergie, le corps va pouvoir se ressourcer afin de compenser ses pertes. Mais, parce qu’il y a un mais… Quand, il y a une multiplicité d’agents agresseurs, une accumulation de situations difficiles, une répétition de situations générant un malaise, la sensation répétitive d’être en échec ou dans l’incapacité de faire front, cela conduit à atteindre le dépassement de notre seuil de tolérance. A ce stade, le stress est installé, consume le corps et l’esprit
comme un feu qui brûle de l’intérieur, doucement mais continuellement jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien…. C’est alors qu’apparaît la dépression et/ou le burn-out.
* Ce qui précède est une courte explication des mécanismes du stress, l’essentiel est de comprendre que l’on part d’un phénomène de base, physiologique et nécessaire à la survie de l’individu, pour finir par une situation délétère que l’individu ne peut plus gérer, avec un sentiment d’impuissance, une perte de motivation, une fatigue, un sommeil non réparateur voire des insomnies, des douleurs, troubles digestifs…
LA REFLEXOLOGIE:
En tant que praticienne en réflexologie, j’organise ma séance en débutant par un entretien sur votre état émotionnel, physique, la prise ou non d’un traitement, vos antécédents médicaux, chirurgicaux. Nous ciblons ensemble, votre état actuel et l’impact sur votre corps/esprit. Que peut vous apporter une séance de réflexologie? De la détente, un meilleur sommeil, un soulagement des douleurs, un accompagnement émotionnel, un travail sur les troubles digestifs, un regain d’énergie, une relance de la circulation sanguine, lymphatique et énergétique; c’est un travail au cas par cas, une séance personnalisée car l’impact du stress est différent selon les personnes.
En réflexologie nous agissons en considérant le corps et l’esprit comme n’étant qu’un.
ET LES MASSAGES ALORS?
Bien sûr ils sont une aide précieuse! Ils participent à vous détendre, apaiser, à calmer les douleurs somatiques du stress; en effet, le côté pernicieux du stress vient
du fait que, visiblement tout va bien, mais il y a des crampes, une tension musculaire, une douleur vive ou sourde ici ou là (le plus souvent la tête, le cou, les épaules, le dos) qui ne cèdent pas, résistent aux antidouleurs, aux anti-inflammatoires stéroïdiens ou pas….. Une part de notre esprit, qu’on peut appeler «égo», est expert en la manière de vous faire croire que tout va bien, mais comme il doit tout de même évacuer ce trop-plein d’informations émotionnellement nocives, il somatise! Et manifeste extérieurement, douleurs, diarrhées, l’hyper acidité gastrique ou autre trouble digestif, insomnie…
Bref! Il met un masque sur votre émotionnel.
Karine PUECH-LOPVET
NB : la réflexologie, n’a pas fonction d’établir un diagnostic médical, elle intervient comme une alliée, une aide elle ne se substitue pas à une consultation médicale et/ ou psychologique. L’avis médical peut être requis si le réflexologue le juge nécessaire.